La mise en lumière du budget 2024 révèle une orientation favorable envers la rénovation des logements avec une allocation financière accrue de 1,6 milliard d’euros. Cette augmentation manifeste une volonté gouvernementale d’améliorer l’efficacité énergétique des habitations existantes. Cependant, les professionnels du secteur, représentés par la Fédération Française du Bâtiment (FFB), expriment des inquiétudes quant au manque d’investissement dans la construction neuve.
Le plan budgétaire dévoile une somme de 10 milliards d’euros consacrée à la transition écologique, mettant en exergue cinq domaines clés. La section « mieux se loger » est dotée d’une enveloppe de 1,6 milliard d’euros, visant la réalisation de 200 000 rénovations performantes d’ici 2024. L’objectif ? Accélérer l’éradication des « passoires thermiques » et optimiser le confort thermique des habitants des logements sociaux grâce à des initiatives telles que le dispositif de « seconde vie ».
Les mesures annoncées incluent également la prolongation du prêt à taux zéro jusqu’en 2027, favorisant la production de logements abordables et le soutien accru aux logements locatifs intermédiaires, particulièrement dans les territoires en mutation. De plus, le lancement de MaPrimeAdapt, dotée d’un budget de 1,5 milliard d’euros sur le quinquennat, vise à aider les ménages modestes nécessitant des adaptations de leur logement en raison de perte d’autonomie ou de handicap.
Malgré ces avancées, le secteur de la construction neuve semble délaissé, avec des fonds insuffisants alloués. Les acteurs du secteur, dont la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), mettent en relief le risque d’une paralysie du marché immobilier neuf, impactant ainsi l’ensemble du parcours résidentiel des ménages. L’attention est également portée sur la restructuration des aides telles que le prêt à taux zéro, désormais ciblé sur l’habitat collectif en zone tendue, et l’extension du régime fiscal favorable du logement intermédiaire au bâti ancien rénové.
En somme, le budget 2024, bien que propice à l’accélération de la rénovation énergétique, présente des zones d’ombre quant au soutien de la construction neuve, suscitant des réactions mitigées au sein de la communauté des professionnels de la construction et de l’immobilier.
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