Depuis le 1er juillet, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) pour les petites surfaces de 40 m² ou moins connaît des changements majeurs. Ces évolutions, visant à rendre le calcul de l’étiquette énergétique plus juste, permettent d’améliorer l’attractivité des petites surfaces sur le marché immobilier. Le DPE, qui classe les logements de « A » à « G » selon leur performance énergétique, est un outil incontournable pour les professionnels du bâtiment et de l’immobilier.

Désormais, les logements de petite surface, souvent pénalisés par un calcul qui surestime leur consommation énergétique, pourront bénéficier d’une nouvelle évaluation plus favorable. Cette modification devrait encourager les propriétaires à entreprendre des rénovations, sachant que leurs efforts seront mieux reconnus. Cela représente également une opportunité pour les professionnels du secteur de mieux conseiller leurs clients, qu’il s’agisse de vendeurs ou d’acheteurs potentiels. Dans cet article, nous détaillerons les aspects clés de cette réforme et ses implications pour les petites surfaces.

Les nouvelles spécificités du DPE pour les petites surfaces

Comment le calcul du DPE a été adapté pour les petites surfaces

La réforme du DPE pour les logements de moins de 40 m² vise à offrir une évaluation plus juste et réaliste de la consommation énergétique de ces biens. Jusqu’à présent, les petites surfaces étaient souvent classées dans des catégories énergétiques peu favorables, car la méthode de calcul surestimait leur consommation par mètre carré. Désormais, le nouveau mode de calcul prend en compte les spécificités des petits logements, offrant ainsi une répartition plus équilibrée des classes énergétiques. L’objectif est d’éviter de cataloguer à tort ces logements comme des « passoires énergétiques ».

En effet, beaucoup de ces petites surfaces se retrouveront dans des catégories plus avantageuses, entre « B » et « D », grâce à une méthode de calcul plus adaptée. Cette réforme est d’une importance capitale pour le marché immobilier, car elle permet d’augmenter la valeur des petits logements, les rendant plus attractifs pour les acheteurs potentiels. Les DPE réalisés entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2024 peuvent bénéficier d’une nouvelle attestation conforme aux récentes mises à jour. Si cette attestation n’est pas demandée, le DPE initial restera valable pour 10 ans. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de favoriser la rénovation énergétique tout en soutenant la transition écologique.

Les impacts sur le marché immobilier et la rénovation énergétique

Cette réforme du DPE a des répercussions significatives sur le marché immobilier des petites surfaces. En améliorant les classements énergétiques, elle rend ces biens plus attrayants pour les acheteurs, augmentant ainsi leur valeur marchande. Les propriétaires sont également incités à réaliser des travaux de rénovation énergétique, sachant que ces améliorations seront mieux prises en compte dans l’évaluation du DPE. Baudouin de la Varende, cofondateur d’Ithaque, une entreprise spécialisée dans la massification de la rénovation énergétique, voit cette réforme comme une avancée importante.

Il souligne que « l’évolution du DPE pour les petites surfaces permet enfin une évaluation plus juste et encourage les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation énergétique. » Cette réforme corrige une inégalité de longue date, où les petites surfaces étaient systématiquement pénalisées. Désormais, ces logements peuvent prétendre à un meilleur classement, ce qui leur permet de sortir du statut de « passoire thermique ». Cette évolution soutient non seulement la valorisation des biens immobiliers, mais aussi la transition énergétique globale en France.

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